Depuis 2019, la loi propose aux entreprises qui le souhaitent de se doter d’un objectif sociétal et d’acquérir le statut de société à mission, en inscrivant une raison d’être dans leurs statuts.
Pour une entreprise, se doter d’une mission revêt généralement un caractère instrumental. Il s’agit, à travers la formulation d’un but inspirant, d’assurer cohésion et coordination.
- Cohésion, en permettant aux parties prenantes de se mettre d’accord, au-delà des intérêts individuels.
- Coordination, en orientant à moindre coût les dynamiques internes.
Mais en rester à ce stade présente deux risques majeurs :
- Risque de conflit si la vision s’oppose aux normes pré-existantes dans l’organisation (Cf. Danone)
- Risque de discrédit si sa mise en œuvre n’est pas vraiment mesurée ou observable.
Eviter ces écueils suppose de faire vivre la mission au cœur de l’organisation, au cœur sa culture et au cœur du travail, en reliant la mission de chacun à la mission globale.
C’est ainsi une cohérence à trois niveaux qu’appelle le recours à la mission :
- Engager l’organisation
- Inspirer les comportements
- Mesurer les impacts
Ainsi le défi du Développement Humain au sein des Organisations qui consiste à donner du sens au travail, passe non seulement par la définition d’une mission mais par un suivi de son effectivité.